jeudi 26 novembre 2009

L’Express Hors Série sur Hergé. Bonne nouvelle : « les tintinophiles sont gâtés » !...

L’Express Hors Série sur Hergé vient de sortir.

Après l’édito intitulé « Tintin au pays du mystère », on apprend que « les tintinophiles sont gâtés » avec le musée Hergé. Michael Farr « expert en tintinologie » nous révèle un « Hergé, fan de Dickens et de ciné ». On tombe des nues en découvrant que le professeur Palmyrin Rosette de Jules Verne aurait inspiré le professeur Tournesol.
La cerise sur le gâteau : l’association tintinophile hollandaise « Hergé Genootschap" entretien "d’excellents contacts avec la société Moulinsart (qui gère les droits d’Hergé), et poursuit sa mission avec enthousiasme à travers divers publications et son site web."
On découvre aussi la couverture d’une bande dessinée « L’affaire Sponz », publiée par l’association "FTTT"

Cette avalanche de scoops appelle quelques questions :

« Tintin au pays du polar » est interdit pour contrefaçon … « Tintin au pays du mystère » ne l’est pas ? Bizarre…
Par ailleurs « Tintin au pays du polar » étudie l’influence du roman policier en général, et d’Edgar Poe en particulier, sur l’œuvre de Hergé… Sauf erreur, je suis le seul auteur a avoir écrit cela… il y a deux ans.

Les « tintinophiles gâtés par le musée Hergé » ? Ah bon ? Et ça :
http://www.objectiftintin.com/whatsnew_tintin_5226.lasso
http://www.lesoir.be/culture/arts_plastique/le-musee-herge-fera-la-part-2009-01-29-686499.shtml
http://bibliobs.nouvelobs.com/20091113/15903/moulinsart-contre-tintin
Et que penser de ce commentaire ?, relevé sur le site
http://www.wartmag.com/?p=6942
1. troubadour le 26 May 2009 à 12:34:
organisons la résistance.
-BOYCOTT DU MUSÉE.
-AUTODAFÉ D’ALBUMS DE TINTIN PREMIÈRE ÉDITION ACHETÉ À CARREFOUR EN 1978.
-RÉVÉLATION DE LA SEXTAPE DE TINTIN & HADDOCK.
ils ont pété les plombs mais nous vaincrons…
… dans quelques années,
les seuls endroits où on lira TINTIN, c’est à l’hospice.

« Hergé, fan de ciné ». Quel scoop ! Sauf que je l’ai abordé en long, en large et en travers dans « Hergé et le 7ème art »… interdit pour contrefaçon…
Jules Verne, inspirateur de Hergé ? ça alors ! Personne n’y avait pensé. A part Tomasi et Deligne dans « Tintin chez Jules Verne » et moi-même dans « Jules Verne et Hergé d’un mythe à l’autre »… interdit pour contrefaçon…

« Hergé Genootschap entretien d’excellents contacts avec la société Moulinsart »… Ne faudrait-il pas préciser « entretenait »… Depuis plus d’un an, Moulinsart harcelle cette association et lui réclame une somme astronomique pour les images de Hergé utilisées dans sa revue. La pression de Moulinsart et ses accusations son t telles, que l’association envisage une action en justice pour se défendre. C’est ce que l’on appelle « excellents contacts » chez Moulinsart ?

Et « L’affaire Sponz », ce n’est pas une bédé pirate de Tintin ? Si oui, pourquoi figure-t-elle dans cet article ? Mon livre « Tintin à Baker Street » a été lourdement sanctionné pour contenir des couvertures du même genre…
Bien sûr, le nom de « Bob Garcia » n’apparaît nulle part, ni dans l’index. Et les titres de mes ouvrages ne sont pas évoqués, ni dans le « fonds de bibliothèque tintinologique », ni ailleurs… puisqu’ils sont « illégaux ».
Pas de doute, avec de tels scoops, « les tintinophiles sont gâtés »…

mercredi 25 novembre 2009

Deux poids deux mesures ?

Toujours sur le site "Objectif Tintin", on apprend :
"Dans le nouvel album de Blake et Mortimer "La malédiction des trente deniers", il y a un clin d'oeil à Tintin. En effet, page 52C3 et page 53A1, le tableau du chevalier Francois de Hadoque dans le "Secret de la Licorne" figure dans le salon du yacht de l'infame Beloukian."
et aussi :
"page 8, le fétiche arumbaya dans l'appartement du professeur Mortimer !"

Et on peut lire dans ma condamnation (p. 26) "les couvertures des ouvrages de Monsieur Garcia reproduisent de manière quasi identiques des objets notoires de l'oeuvre d'Hergé", à savoir : "la statuette fétiche de L'Oreille cassée, [...] ainsi qu'un tableau extrait des Secrets de la Licorne (sic)".

Est-ce que la Maison Tordue va attaquer Dargaud pour "La malédiction des trente deniers" ?
Bien sûr que non, je plaisante !
Ces gens-là ne frappent que les petits. Si possible dans le dos.

Connerie-sans-frontière a encore frappé...

On ne change pas une formule qui gagne...
On peut lire ce jour sur le site "Objectif Tintin", la laconique et néamnoins récurrente nouvelle suivante :
"Heiko Strietman, le créateur du site www.tintinclassics.nl, a décidé d'arrêter son site, suite aux pressions exercées par la société Moulinsart."
Après le sabordage de l'association "Tintin sur Seine", il y a quelques jours, voici celui du très subversif site tintinophile hollandais... pourtant dédié à la gloire de Tintin et de Hergé...
Le porte-mauvaise-parole de la Maison Faux-Derche ne commente pas l'événement. Dommage, on aurait eu l'occasion de se poiler.
Et moi ?
ça va bien merci. Je démonte mes meubles IKEA en attendant l'huissier. C'est plus pratique à emporter. Et surtout, je souhaite bien du ccourage à la Maison Faux-Derche pour les remonter ;o)

vendredi 20 novembre 2009

Boycottage international de Moulinsart et de Spielberg

Tintin est mondial. Partout, il est le symbole de la justice, de l'altruisme et du désintéressement personnel. Il défend les pauvres et les démunis. En Chine, il sauve un gamin de la noyade et prend la défense des Chinois face à l'envahisseur japonais. Au Pérou, il prend la défense de Zorinno face à deux malabars violents. En Mer Rouge, il prend la défense de Noirs face aux esclavagistes modernes. Il sauve souvent ses propres amis...
Il est un symbole d'idéal humain dans lequel chacun peut se projeter. A l'inverse de Rastapopoulos, ariviste, menteur, cupide, violent, orgueilleux, pathétique à force de ridicule et d'auto-suffisance.
Le schéma manichéen imaginé par Hergé se reproduit actuellement dans la réalité.
Les tintinophiles du monde entier ont vite choisi leur camps. Tous veulent aujourd'hui dénoncer l'attitude répressive des ayants droit de Hergé qui respectent si peu l'image du petit reporter. Ils ont compris que la seule façon de les atteindre est de faire mettre fin au racket tintinesque en boycottant tous les produits dérivés de Tintin, ainsi que les adaptations cinématographiques de Hergé.
Le mouvement a pris une ampleur inouïe en quelques jours.
Ma sale petite affaire est la goutte d'eau qui a fait déborder le vaseux.
Je ne maîtrise plus rien et me contente d'assister au raz de marée de colère et d'indignation provoqué par l'acharnement et la bêtise des gardiens du temple.
Mais je suis triste aussi. Tintin et Spielberg ne sont pas fautifs. Je les admire tous deux sincèrement. Ils sont pris en otages par des hommes d'affaire qui jouent les Rastapopoulos.
Ces gens-là sont-ils si malheureux pour vouloir faire autant de mal aux autres ? Ou est-ce seulement de la bêtise ? Dans ce cas, il leur faut réfléchir et ne pas pêter plus haut que leur QI...

mercredi 18 novembre 2009

De Kuyssche moque-t-on ?

L'épatant porte-parole de Moulinsard a appelé les journalistes qui ont eu l'outrecuidance de relayer mon affaire. Après leur avoir expliqué que "les avocats de Bob Garcia sont très procéduriers" et que "Moulinsart est victime du harcellement de Bob Garcia", il a laissé entendre que Moulinsart pourrait se fâcher... contre les journalistes !?
Du coup, "Libé" publie un deuxième article ce jour. Bruno Icher est un excellent journaliste qui n'a certainement pas besoin qu'on lui explique son métier ! Surtout ce genre de cuistre...
Encore un procès en vue ?
Il est vrai que c'est l'activité première de Moulinsart.

lundi 16 novembre 2009

"Jules Verne et Hergé" récupéré par la maison Faux-Derche ?

Transmis par un ami tintinophile ce jour :

"Vu sur le site officiel de Moulinsart :

Jules Verne et Hergé à Nantes

Tous à Nantes, le vendredi 20 novembre 2009, à 19h30 ! Et plus exactement, sur le site de Gavy, Gavy Oceanis, Polytech’ Nantes, amphithéâtre 328. Cela se passe dans le cadre de la Fête de la Science, en Pays de Loire. Normal, dès lors, que le sujet de la conférence soit « Objectif Lune et autres Objets célestes ». Les intervenants : Yves Horeau, auteur de Tintin, Haddock et les Bateaux, ainsi que Philippe Goddin, auteur, entre autres, de la monumentale Chronologie d’une Œuvre, dont les six premiers volumes sont parus.

Un enfant du pays de Nantes s’invitera dans le courant de cette soirée : Jules Verne, dont l’influence sur l’œuvre d’Hergé n’est pas négligeable. L’écrivain et l’artiste firent preuve chacun d’une véritable talent visionnaire pour la conquête de la Lune.

Philippe Goddin signera ses livres à la librairie Story BD, à Nantes (8, rue Guépin – 44.000 Nantes).

Merci à notre ami Jean-Claude Chemin et l’association Les 7 Soleils, chevilles ouvrières de tout ce qui se passe autour de Tintin en Pays de Loire.


Bob Garcia n'a pas recu d'invitation pour cet evenement ?
Pourtant tu a ecrit un livre sur ce theme non ?


:-) »

Non, je ne suis pas invité... Mon oeuvre subversive "Jules Verne et Hergé d'un mythe à l'autre" (qui ne contient aucune image de Tintin) n'entre visiblement pas dans la thématique de cet événement. Je félicite toutefois Jean-Claude Chemin et à l'association Les 7 Soleils, qui ont déployé des trésors de talents et d'imagination pour la thématique de leur événement.
Pour un peu, je deviendrai parano... mais presque.
Bob Garcia

jeudi 12 novembre 2009

Sortez les masques à gaz, Moulinsart parle !

Alain de Kuyssche, spécialiste es-langue-de-bois de la Société Mauvaisalaine a encore fourche-langué.
J'apprends ce jour par un communiqué de l'AFP :
"L'affaire est dans les mains d'avocats. On avait l'intention de trouver une solution. Ca se discute maintenant entre avocats", a indiqué pour sa part à l'AFP le porte-parole de Moulinsart SA, Alain de Kuyssche."
Seul problème : mon avocat - que j'ai aussitôt appelé - n'a JAMAIS été contacté par les avocats de Moulatarte...
Donc "ça se discute entre avocats"... de Malinsourd !

"Tintin sur Seine" en a ras la houpette..

11/11/2009 Dissolution annoncée de "Tintin sur Seine" (ID:12579)


Le dernier rebondissement de l'affaire Bob Garcia (saisie d'huissier diligentée par Moulinsart suite à la décision des juges de la cour d'appel, mensonges éhontés de certains chez Moulinsart pour justifier l'injustifiable) a fait déborder le vase.

Les promesses non tenues, les délires dans la politique de communication ou la sinistre affaire du blog de Nick Rodwell, nous ont plongé dans le doute en ce qui concerne la bonne entente entre notre association, l'Amicale des tintinophiles parisiens, anciennement Tintin sur Seine, et Moulinsart.

Il avait déjà fallu changer de nom et de logo puisque les admirateurs de Tintin (et accessoirement ceux qui font vivre la société Moulinsart) n'ont pas le droit d'utiliser le mot Tintin ou une quelconque houppette pour leurs activités non lucratives. Nous sentions notre liberté de parole et d'action menacée.

Les menaces sur d'autres projets associatifs, les interdictions d'expositions, leur méconnaissance incroyable du monde tintinophile ne nous ont pas rassurés. Nous ne vivons pas dans le même univers. Moulinsart est devenu un palais d'hommes d'affaires, d'avocats et de larbins impolis. Le gentil musée de Louvain-la-Neuve n'y pourra rien changer. La coupe était pleine.

Et puisque la société Moulinsart fait bloc derrière son chef, puisqu'il n'y a rien à attendre de ces gens, puisqu'aucun dialogue, aucune conciliation, n'est possible en dehors de la ligne sombre qu'ils ont choisie, puisque la majorité des tintinophiles fait silence, Tintin sur Seine a décidé de se dissoudre (dans la bière cela va sans dire).

mardi 10 novembre 2009

L'Empire (B)ordure contre-attaque : conneries à gogo !

Toujours plus fort, toujours plus loin avec l'invincible armada de faux-culs des (B)ordures...
Plusieurs tintinophiles ont eu des échanges de mails avec Alain de Kuyssche, le porte-parole inspiré de la maison Faux-Derche.
Il ressort que mes ouvrages sont "bourrés d'erreur" et qu'ils sont "hostiles ou dénigrants" !!!
Enormissime !!!! Tous mes livres sont à la gloire de Hergé dont j'admire sincèrement l'oeuvre !!!
Je fais partie des "Amis de Hergé", que Rodwell essaye d'éliminer depuis des années.
Les amis et passionnés de Hergé seraient les ennemis naturels de Rodwell.
Il faudrait que le porte-parole en chef nous explique cette étrange équation...
Le même Faux-Derche récidive un peu plus loin : Rodwell m'envoie les huissiers le 3 novembre, c'est parce que j'ai écrit et publié deux nouveaux ouvrages subversifs dans la nuit du dimanche au lundi 2 novembre...
J'aurais donc écrit deux livres à l'insu de mon plein grès ??
Le crétin fait visiblement allusion à deux ouvrages des aventures de S....-T.. et son ami L.., publiés par Le Léopard Démasqué : L'Ire Noire de Pauline Bonnefoi, et Les Poils mystérieux de Gordon Zola.
S'il est vrai que j'ai écrit le célèbre roman subversif "Le Vol des 714 Porcineys" en 2008, sur la demande de Gordon Zola (auteur et éditeur), je ne suis pas l'auteurs des autres ouvrages de la série !!!
Rappelons que la commercialisation de ces ouvrages est autorisée par la loi, car ce sont des parodies, reconnues comme telles par jugement !!!

samedi 7 novembre 2009

Les plus beaux mensonges de la maison Faux-Derche : comment ils font interdire mes ouvrages pour mieux les piller !

Interrogé par Christel Brigodeau (Le Parisien), le porte parole de Moulinsart justifie l'acharnement de Rodwell contre mes ouvrages et affirme sans le moindre scrupule "Les livres de Bob Garcia étaient bourrés d'erreurs, nous ne pouvions pas les cautionner [...]"
Le propos illustre à merveille la duplicité de Moulinsart, et de ses sbires :
1 - mes livres reprennent de nombreuses informations DEJA publiées et cautionnées par Moulinsart. Je cite toujours mes sources. Est-ce à dire que les livres de Moulinsart sont "bourrés d'erreurs"
2 - un an après avoir réussi à faire interdire mon livre "Hergé et le 7ème art", un "spécialiste cinéma" de la Maison Faux-Derche publiait dans le numéro spécial d'un grand magazine un article intitulé "Pour comprendre l'oeuvre d'Hergé, allez au ciné !"... Or cet article mentionne des "scoops" étrangement proches (y compris les visuels) de "Hergé et le 7ème art" et jamais publiés avant moi.
Cela ne m'aurait pas dérangé si le Spécialiste Faux-Derche avait cité sa source, mais au lieu de ça, il conclut sa présentation sur les sources cinématographiques de Hergé : "La littérature secondaire concernant son oeuvre est riche et abondante, mais, étrangement, historiens et analystes ont, jusqu'à présent, complètement ignoré cette évidence".

ça se passe comme ça chez MacTintin...

vendredi 6 novembre 2009

Le fruit de la désinformation de Moulinsart...

La meilleure de la journée !!!!
Moulinsart a tellement bien désinformé les visiteurs de son site Tintin.com que plusieurs personnes m'ont demandé si "Gordon Zola", "Hervé" ou "Pauline Bonnefoy" étaient mes pseudos !!!
Voilà qui risque de ne pas faire plaisir aux intéressés, à commencer par Gordon Zola, talentueux écrivain, fondateur des éditions du "Léopard Masqué", spécialiste de la parodie et inventeur de la série "Saint-Tin et son ami Lou" (poursuivie par Moulinsart pour contrefaçon, comme il se doit).
Mon unique lien avec "Le Léopard" est le fait que j'ai publié chez cet éditeur "Le Vol des 714 Porcineys", un des épisodes des "Aventures de Saint-Tin".
Il n'en faut pas plus à Moulinsart (dont le niveau de réflexion est plus bas que celui de la mer) pour déduire que je suis l'auteur de TOUS les livres de la série Saint-Tin. Même Simenon, au plus fort de son potentiel créatif, n'aurait pu sortir autant de livres en si peu de temps.
Découvrez les visages de "Gordon", "Hervé" et "Pauline" dans cette vidéo de haute tenue intellectuelle :
http://www.youtube.com/watch?v=TQ8-A7ZkhV4&feature=related

Excellent article de Christel Brigaudeau dans Seine-et-Marne matin, ce jour

Dans "Seine-et-Marne matin" de ce jour (vendredi 6 novembre 2009) Christel Brigaudeau consacre une page à mon procès, mais aussi à celui du "Léopard", maison d'édition de "Gordon Zola" spécialisée dans la publication de romans parodiques.
L'article mentionne fort à propos le livre de Stephane Steeman "L'escalade" qui vient juste de sortir et qui raconte la gestion délirante et paranoïaque de Nick Rodwell, patron très contesté de Moulinsart...

jeudi 5 novembre 2009

Quelques mise au point

Mes amis (journalistes, avocats, tintinophiles, etc.) et moi-même essayons de décrypter la "stratégie" de Moulinsart. En conclusion, vis à vis de l'opinion, Moulinsart prétend se servir de moi comme exemple pour lutter contre les contrefacteurs.
Moulinsart se "trompe" lourdement, tant sur la cible que sur la méthode. Mais le vrai but de Rodwell est ailleurs.

1 - sur la cible :
je peux comprendre que Moulinsart lutte contre les VRAIS contrefacteurs (produits dérivés fabriqués illégalement, etc.) mais ce n'est pas mon cas. Mes ouvrages sont des ETUDES sur Tintin et non des contrefaçons de Tintin. De plus, contrairement aux mensonges grotesques de Moulinsart, ils ne m'ont rien rapporté à ce jour (à part des ennuis, bien sûr).
Rodwell, spécialiste du tirage-de-balle-dans-le-pied, pense m'intimider et m'impressionner par son arsenal répressif habituel : huissiers, menaces, communiqués mensongers, etc. L'effet produit est l'inverse : sa violence décuple mon énergie pour dénoncer ses pratiques odieuses et inhumaines.

2 - sur la méthode :
Rodwell considère Tintin comme une marque, dont il est supposé être l'exploitant universel et unique. il écrit dans une lettre publiée par Stéphane Steeman (dans "L'escalade", p. 85, éditions Azimuts) : "Vous ne devez pas oublier que Tintin est un produit". Tout est dit...
Il considère donc que tout ouvrage, film, pièce de théâtre, dessin animé, etc. mentionnant le nom de "Tintin" lui appartient. En posant ce postulat, il tente donc de faire passer mes ouvrages pour des "produits dérivés" de Tintin (au même titre que de faux T-shirts et faux objets fabriqués illégalement). Il manipule ainsi l'opinion des juges avec un argument de départ qui est un énorme mensonge.
Les juges ne sont pas dupes pour autant et savent faire la part des choses.
Certes la somme de 40.000 euros est anormale et disproportionnée par rapport aux gains de mes ouvrages (pas un centime), mais très éloignée des 158.000 euros exigés par Rodwell. De plus, le jugement déboute Moulinsart et Rodwell sur les aspects "parasitisme économique" et "contrefaçon".

Alors, quel est le véritable but recherché par Rodwell et sa clique ?
Comme on le sait, Moulinsart édite ses propres livres sur l'oeuvre de Hergé. Les albums de Tintin appartiennent à Casterman et non à Moulinsart. Rodwell - qui n'en a jamais assez - tente d'ailleurs de faire main basse sur la "rente" de Casterman. En attendant, il se contente de publier ses "beaux-livres" sur Hergé et considère qu'il a le monopole sur ce sujet. Mon jugement lui donne clairement tort sur ce point. Rodwell tente donc par tous les moyens de faire interdire les ouvrages qui pourraient entrer en concurrence avec ses productions. Voilà le fin mot de l'histoire.

Cupidité, quand tu nous tiens...

mercredi 4 novembre 2009

Mensonges et hypocrisies de Moulinsart

Lu sur le site Rue 89, le coordinateur du site Tintin.com s'explique :
"Coordinateur de Tintin.com, Yves Février s'insurge contre cette interprétation :

« C'est faux, n'importe qui peut écrire des ouvrages de commentaire, du moment qu'il se conforme à la loi. Il faut comprendre la manière dont nous travaillons : nous faisons beaucoup de partenariats.
Il est rare que nous en refusions, mais nous acceptons seulement les ouvrages motivés par l'intérêt de l'auteur pour le sujet, et pas par l'intérêt pécuniaire. »
Yves Février renvoie à l'avocat de Moulinsart SA pour tout commentaire concernant le montant des dommages et intérêts. Rue89 n'a pas pu le joindre."

Encore un "cas d'école" de la communication de Moulinsart :
1 - "pourvu qu'il se conforme à la loi"... quelle loi ? Celle de Moulinsart, qui reconnaît le droit de citation dans une circulaire adressée aux associations tintinophiles... à condition que ce "droit" soit payant. Or la courte citation graphique est un droit reconnu par la convention de Berne (Traité dit "de Paris") ratifiée (mais non appliquée) par la France.
2 - "Il est rare que nous refusions, mais nous acceptons seulement les ouvrages motivés par l'intérêt de l'auteur pour le sujet, et pas par l'intérêt pécunaire". Enorme mensonge, il est rare que Moulinsart accepte un projet. En toute naïveté, j'ai d'abord transmis mon projet à Moulinsart avant de le publier par le biais d'une association. J'ai gardé le courrier de réponse forcément NEGATIVE. De nombreux auteurs ont aussi transmis leur projet. Soit Moulinsart répond négativement aux propositions d'ouvrages, soit Moulinsart ne répond JAMAIS malgré des dizaines de relances des auteurs. Là aussi, j'ai des preuves par dizaines de ce que j'avance. "L'intérêt de l'auteur pour le sujet" !!! En général, un auteur qui a écrit un livre sur un sujet maîtrise parfaitement son sujet et n'aurait pas passé des mois - sinon des années - à le rédiger s'il n'y trouvait pas d'intérêt. "et pas par l'intérêt pécunaire"... Dans mon cas, il est DEMONTRE par les chiffres et ADMIS par les juges que ces ouvrages ne m'ont RIEN rapporté (ni à l'diteur d'ailleur). Mais, en tout qu'auteur (Rocher, Rivages, Moisson Rouge, etc) je trouve scandaleux que l'on puisse reprocher à un auteur le fait de gagner sa vie avec ses ouvrages. Les éditions Moulinsart ne gagnent-elles pas d'argent en publiant leurs auteurs ? Doit-on conclure que les auteurs de Moulinsart ne sont pas payés ?

Merci à Yves Février pour cette brillante contribution qui nous éclaire sur la politique et l'éthique éditoriale de Moulinsart.

mardi 3 novembre 2009

Notre passionnant feuilleton "le sympathique Rodwell aura-t-il la peau de l'infâme Garcia ?"

Suivez notre passionnant feuilleton
"Le sympathique Nick Rodwell parviendra-t-il à avoir la peau de l'odieux Bob Garcia" ?

Derniers rebondissements :
- vendredi 30 octobre : l'infâme Bob Garcia, qui n'a même pas 48.000 euros sur son compte en banque, demande un délai de payement à l'huissier...
- mardi 3 novembre : le très charmant et néanmoins persécuté Nick Rodwell répond deux jours plus tard (c'est à dire aujourd'huit) en envoyant un nouveau commandement de payer aux fins de saisie-vente...
- un journaliste alerté par Bob Garcia s'étonne du procédé et téléphone à Moulinsart, où le porte parole du brillant Nick Rodwell reconnait que "Bob Garcia a bien tenté de négocier en proposant en particulier de cesser toute activité tintinophile, de restituer le peu de stock restant, et d'étaler le réglement des 48.000 euros", mais s'empresse d'ajouter que "Moulinsart n'a pas donné suite à cette proposition car on ne peut pas faire confiance à Bob Garcia, qui a écrit et publié deux nouveaux romans "L'ire noire" et "Les poils mystérieux" aux édtions du Léopard Masqué dans la nuit de dimanche 1/11 au lundi 2/11."

L'infâme Bob Garcia, coincé par cette attaque imparable, se répand alors en explications oiseuses : "Il est impossible d'écrire et de publier des romans aussi vite. Du reste "L'ire noire" a été écrit par Pauline Bonnefoy, et "Les poils mystérieux" a été écrit par Gordon Zola. De plus, le Léopard Masqué est un éditeur indépendant qui n'a aucun rapport avec Bob Garcia."

Houlala ! On le voit, le sympathique Nick Rodwell marque un point décisif.

Bob Garcia, qui n'y va pas avec le dos de la main morte, avait déjà refuser de retirer les images de Tintin de son ouvrage subversif "Jules Verne et Hergé d'un mythe à l'autre" sous prétexte que cet ouvrage ne contenait aucune image de Hergé. Mais jusqu'où s'arrêtera-t-il ?

La suite de notre passionnant feuilleton dès demain...