jeudi 5 novembre 2009

Quelques mise au point

Mes amis (journalistes, avocats, tintinophiles, etc.) et moi-même essayons de décrypter la "stratégie" de Moulinsart. En conclusion, vis à vis de l'opinion, Moulinsart prétend se servir de moi comme exemple pour lutter contre les contrefacteurs.
Moulinsart se "trompe" lourdement, tant sur la cible que sur la méthode. Mais le vrai but de Rodwell est ailleurs.

1 - sur la cible :
je peux comprendre que Moulinsart lutte contre les VRAIS contrefacteurs (produits dérivés fabriqués illégalement, etc.) mais ce n'est pas mon cas. Mes ouvrages sont des ETUDES sur Tintin et non des contrefaçons de Tintin. De plus, contrairement aux mensonges grotesques de Moulinsart, ils ne m'ont rien rapporté à ce jour (à part des ennuis, bien sûr).
Rodwell, spécialiste du tirage-de-balle-dans-le-pied, pense m'intimider et m'impressionner par son arsenal répressif habituel : huissiers, menaces, communiqués mensongers, etc. L'effet produit est l'inverse : sa violence décuple mon énergie pour dénoncer ses pratiques odieuses et inhumaines.

2 - sur la méthode :
Rodwell considère Tintin comme une marque, dont il est supposé être l'exploitant universel et unique. il écrit dans une lettre publiée par Stéphane Steeman (dans "L'escalade", p. 85, éditions Azimuts) : "Vous ne devez pas oublier que Tintin est un produit". Tout est dit...
Il considère donc que tout ouvrage, film, pièce de théâtre, dessin animé, etc. mentionnant le nom de "Tintin" lui appartient. En posant ce postulat, il tente donc de faire passer mes ouvrages pour des "produits dérivés" de Tintin (au même titre que de faux T-shirts et faux objets fabriqués illégalement). Il manipule ainsi l'opinion des juges avec un argument de départ qui est un énorme mensonge.
Les juges ne sont pas dupes pour autant et savent faire la part des choses.
Certes la somme de 40.000 euros est anormale et disproportionnée par rapport aux gains de mes ouvrages (pas un centime), mais très éloignée des 158.000 euros exigés par Rodwell. De plus, le jugement déboute Moulinsart et Rodwell sur les aspects "parasitisme économique" et "contrefaçon".

Alors, quel est le véritable but recherché par Rodwell et sa clique ?
Comme on le sait, Moulinsart édite ses propres livres sur l'oeuvre de Hergé. Les albums de Tintin appartiennent à Casterman et non à Moulinsart. Rodwell - qui n'en a jamais assez - tente d'ailleurs de faire main basse sur la "rente" de Casterman. En attendant, il se contente de publier ses "beaux-livres" sur Hergé et considère qu'il a le monopole sur ce sujet. Mon jugement lui donne clairement tort sur ce point. Rodwell tente donc par tous les moyens de faire interdire les ouvrages qui pourraient entrer en concurrence avec ses productions. Voilà le fin mot de l'histoire.

Cupidité, quand tu nous tiens...

6 commentaires:

Travis a dit…

Courage monsieur Garcia. Moi même et je pense beaucoup de gens sont de tout coeur avec vous.

Julien J. a dit…

Cette affaire est INCROYABLE!
Je suis très ettonné que ça ne fasse pas plus de bruit dans les médias!!

En tout cas, je rejoins Travis... Beaucoup de gens sont de tout coeur avec vous!

Courage!!

Bob Garcia et le Spectre du tocard a dit…

Merci à tous pour votre soutien.
N'hésitez pas à propager l'information et à dénoncer les turpitudes de ce pauvre type.

Yvonne Oter a dit…

Je suis belge, vivant en France. En temps que belge, je considère que Tintin fait partie de notre patrimoine national et ne peut donc appartenir à une clique qui n'entend que les "clics" des petits sous qui tombent dans sa caisse.
Je ne peux donc que vous soutenir dans vos démêlés avec cette sinistre engeance.

gazette serendipities a dit…

Bonjour j'ai mis un petit message sur ma gazette
Bon courage contre la créature de "RODWELL"!

Clairis a dit…

Une surprise : Tintin se prend pour Picsou !
Et puis une grande interrogation : comment va réagir Disney ? On imagine le grand procès qui se profile : Disney contre Moulinsart SA !
“Qui sème le vent récolte la tempête” dit le dicton, et l’on aimerait qu’un tel procès ait lieu, non pour le pauvre Tintin imaginé par Hergé, mais pour les héritiers de l’artiste, qui ne méritent que cela.
Car enfin les aventures de Tintin et Milou sont destinées aux Jeunes. Et voilà qu’un musicien tintinophile inconscient (de la noirceur des gens) se prend, dans quelques ouvrages fort intéressants, de faire une publicité gratuite au petit reporter, invitant les adultes à le découvrir ! La stupéfaction vient du fait que Moulinsart n’offre pas des royalties méritées au dénommé Bob Garcia, l’auteur passionné, mais lui intente procès et, aux dernières nouvelles, le gagne, avec toutes les conséquences financières et humaines qui en découlent. Que vont devenir Bob et sa famille ? Ils s’en contrefichent les héritiers Rodwell et leurs avocats ! Ce qui compte pour eux, c’est le fric, mille millions de mille sabords ! De grâce, Messieurs Dupond et Dupont, allez arrêter ces individus qui ont investi Moulinsart. Pas seulement pour la morale de l’histoire, mais aussi pour la mémoire de Georges Rémi, dit Hergé, que l’on estime et qui doit se retourner dans sa tombe, en ce début de mois de novembre 2009, d’avoir de tels “pique-sous” dans sa descendance.